Accueil > Gérer nos milieux > Préserver les zones humides
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En savoir + okLa présence d’eau permanente ou temporaire et une végétation hydrophile, voilà les deux signes distinctifs des marais, tourbières, étangs, mares, forêts alluviales, bois marécageux et prairies humides, que l’on regroupe sous la dénomination de zones humides.
Longtemps considérées comme des milieux insalubres, les zones humides ont été malmenées : drainages, remblais, urbanisation… Leur intérêt sur la ressource en eau est pourtant aujourd’hui largement démontré : stockage et restitution diffuse de l’eau, filtration et épuration des eaux. De plus, ces espaces ne couvrent que 6,4 % de la surface des continents, mais ils hébergent 12 à 15% du nombre d’espèces animales de la planète.
Pour tout savoir, visionnez le film de l’Agence de l’eau
En France, on estime que 50 % des zones humides ont disparu au cours du siècle dernier.
Sur le territoire, on dénombre environ 320 zones humides qui couvrent une surface de 635 ha, soit environ 2% de la superficie du bassin versant. Toutes ces zones humides, même les plus petites, doivent être préservées.
La majorité des zones humides du bassin versant est composée de forêts alluviales qui se développent en périphérie de la rivière et sont connectées à cette dernière. Mais l’on retrouve également d’autres types de milieux : des boisements humides non connectés à la rivière, des prairies humides, des mégaphorbiaies (formations à hautes herbes à humidité variable), des tourbières et bas-marais (principalement présents sur les replats très humides), des tufières associées aux sources pétrifiantes, des mares…
Une quinzaine de sites ont été identifiés comme prioritaires pour la ressource en eau au sein du contrat de milieux des Usses 2022-2024 et bénéficient à ce titre d’actions de restauration et/ou d’entretien.
Mais le syndicat intervient plus largement sur le territoire au titre de son droit de regard sur les actions menées sur toutes les zones humides :
Le Syndicat participe également à des projets menés dans le cadre d’autres démarches (CTENS du plateau des Bornes, par exemple) et avec les autres partenaires du bassin versant (Syndicats du Vuache et du Salève, etc.).
Retrouver nos projets en cours sur les zones en humides
L'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, le Département de la Haute-Savoie, et d'autres partenaires comme la Compagnie Nationale du Rhône financent les actions de restauration et d'entretien réalisés sur les zones humides prioritaires du territoire.
Restaurer une zone humide, c’est rétablir ses fonctionnalités en faveur de la ressource en eau et de la biodiversité. Les actions de restauration portent soit sur le rétablissement de conditions hydrologiques optimales, soit sur la gestion de la végétation (broyage avec exportation par exemple).
La fauche ou un pâturage bien encadrés peuvent constituer un gage essentiel de conservation de certains milieux ouverts et/ou espèces à enjeux. Les agriculteurs constituent alors des partenaires précieux au service de la qualité de ces espaces.
Des partenariats sont ainsi construits avec des agriculteurs du territoire. En s’engageant à faucher tardivement la matière sur certains marais et à l’exporter, ils favorisent le maintien de milieux ouverts pauvres en nutriments… et riches de nombreuses espèces patrimoniales ! La matière récupérée est le plus souvent utilisée en litière. Un partenariat gagnant / gagnant que le Syr’Usses cherche à développer sur le territoire.
Pour en savoir plus, consulter notre revue Papyr’Usses n°11 sur le thème de l’eau et de l’agriculture
En Haute-Savoie, un inventaire des zones humides est en place. Piloté par la direction départementale des territoires (DDT), il est établi à l’échelle du 1/25000ème. Cet inventaire est un outil d’information, visant à alerter les communes, les aménageurs ou les particuliers, sur la présence des zones humides sur leur territoire. Attention, cet inventaire n’est pas exhaustif et n’a pas de portée réglementaire. Ainsi, la consultation de l’inventaire départemental n’exonère pas un porteur de projet de vérifier le statut de son terrain au regard de la réglementation sur les zones humides (même si les parcelles concernées ne sont pas répertoriées dans l’inventaire) et de préciser les contours de la zone si celle-ci apparaît à l’inventaire. Cette vérification doit faire l’objet d’une étude de caractérisation et de délimitation réalisée conformément aux protocoles définis par les textes ( arrêté du 24 juin 2008 modifié par arrêté du 1er octobre 2009 et circulaire du 18 janvier 2010).
Consulter l’atlas cartographique des zones humides en Haute-Savoie
Inventaire départemental des zones humides
Retrouvez les principaux documents relatifs aux zones humides des Usses